Que faire à Clermont-Ferrand ? 7 idées pour un city break réussi
Ne vous arrêtez pas à la couleur sombre de Clermont-Ferrand, celle-ci a plus d’un tour dans son sac, et ne manque ni de couleurs, ni de caractère… volcanique. Du Musée Michelin en passant par une balade sous le signe du street art, et ses adresses gourmandes, voici nos 7 incontournables à faire dans la capitale auvergnate.
Prendre de la hauteur pour une vue panoramique sur Clermont
Et si on débutait notre escapade en prenant de la hauteur, au parc Montjuzet ? Cet immense parc de 26 hectares s’étend sur une butte volcanique un peu l’écart du centre-ville. On se promene parmi ses vastes prairies et son jardin méditerranée orné de cyprès. S’il fait beau, pourquoi ne pas redescendre jusqu’au jardin Lecoq ? Situé dans le centre de Clermont, cet autre espace vert de 5 hectares abrite des arbres remarquables, une roseraie et un plan d’eau un jardin à l’anglaise. Plus de 25 000 plantes et bulbes et 300 arbres colorent le jardin toute l’année. À côté, profitez-en pour faire le Muséum Henri Lecoq. Pas moins de 650 000 objets et spécimens y sont recensés, que ce soit en géologie, ou en zoologie.
Faire une balade en ville sous la protection du Puy-de-Dôme
Pour visiter la ville, vous avez le choix entre suivre les médaillons incrustés au sol à l’effigie de Vercingerotix, Urbain II et Blaise Pascal ou bien votre guide. L’Office de Tourisme propose d’ailleurs plusieurs parcours guidés tout au long de l’année à la découverte des centres historiques de Clermont, de la station thermale, ou des expositions au musée d’art Roger-Quilliot. Pour la petite histoire, Clermont-Ferrand est en née en 1630 de l’union de deux cités autrefois rivales : Clermont et Montferrand, avant de finir par s’unir. 2000 ans d’histoire s’écrivent sur ses murs, du Moyen-âge à la Renaissance. Dans les venelles pittoresques du centre médiéval, on y croise parfois les fantômes de Vercingétorix,d’Alexandre Vialatte ou de Blaise Pascal avec toujours le puy de Dôme en ligne d’horizon. Aux hôtels particuliers du XVI au XVIIIe siècles se succèdent des fontaines ornées en pierre de lave, une façade Art Nouveau et les pittoresques rues des Gras et des Chaussetiers.
Se réchauffer avec un chocolat chaud à l’Armoire à cuillères
Tout droit sorti d’une chanson de Boris Vian, et de l’imagination de Mallorie, l’Armoire à cuillères est un véritable petit cocon de douceur lorsque les temps sont durs, en hiver ou quand ils sont chauds, en été. Ici, une dizaine de places seulement, parfait pour se sentir comme à la maison. Sur le bar, les pâtisseries « homemade » vous font de l’œil alors que les effluves d’un chocolat épais viennent vous chatouiller les narines. C’est décidé, pour vous, ce sera un chocolat chaud à l’ancienne, bien épais et onctueux, à moins que vous ne préfériez un chocolat chaud avec de vrais morceaux de guimauve à l’intérieur. Miam. Préparés à l’ancienne à base de grands crus comme l’Elianza, le Kayambé ou l’Ivoire, les chocolats s’accompagnent volontiers (et sans se faire prier) d’un cookie, sablés, tartines de l’enfance ou autres cheesecakes.
Flâner dans les ruelles pour dénicher toutes les œuvres de street art
Poétique, esthétique, parfois humoristique, le street art s’affiche sur les murs de Clermont-Ferrand et lui redonne des couleurs. Bien présent dans la capitale du Puy-de-Dôme, il permet de découvrir la ville autrement à travers une balade qui part devant la Maison du Tourisme pour 2,6 kilomètres à travers les vieilles rues de la ville. Tags, graffitis, grandes fresques, collages ou encore tableaux en Lego…Toutes les techniques sont représentées, réalisées par des artistes clermontois tels Beam, Deft, Keymi, Motte ou encore Sirob, ou de renommée nationale et européenne. Ouvrez les yeux, peut être croiserez-vous au détour d’une ruelle, un martin pêcheur en plein vol, un chat ou encore un hibou ? Mention spéciale rue Blaise Pascal pour ce flamant rose. N’oubliez pas aussi de chasser les Invaders. La nuit, on en trouve encore plus quand les rideaux des boutiques tombent.
Manger l’Auvergne à La fille à papa
C’est l’heure du dîner, direction la rue des Petits-Gras, en plein centre-ville de Clermont-Ferrand, au restaurant La fille à papa. Pour commencer, on hésite pas à prendre un cocktail maison comme le gin Monique ou le Tonton d’Amérique, qui utilise la gentiane du Sancy pour rendre hommage au terroir auvergnat. Au menu, on se souviendra de l’incontournable truffade, (pommes de terre, tomme fraîche, ail) mais aussi du velouté de mamé, du ceviche de thon au leche de tigre, de l’ombre chevalier et pour les carnivores du cochon laqué presque confit. Les goûts sont francs et marqués, les accords bien maîtrisés. On mange dans une ambiance tamisée, entre les photos de famille d’une autre époque et un immense héron.
Se donner rendez-vous devant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption
Ce jours-là, le noir profond de la cathédrale contraste avec le blanc laiteux d’un ciel qui peine à se dévoiler. A l’époque médiévale on découvre comment extraire et tailler la pierre de Volvic. C’est elle qui servira à la construction de la cathédrale de Clermont qui commence en 1248. A l’intérieur, ne manquez pas ses trésors : ses chapiteaux et son tympan sculpté, ainsi la Vierge Noire et sa crypte. Aux pieds de la cathédrale, la place Victoire est bordée de nombreuses terrasses bars et restaurants. C’est aussi là que vous trouverez l’Office de Tourisme.
Partir pour l’aventure Michelin
Michelin ce sont les pneus, les cartes, mais aussi les célèbres guides rouges et guides verts sans oublier son légendaire bibendum. Mais quel est le lien entre tout ça me direz-vous ? Pour le découvrir, c’est dans le musée Michelin qu’il faut se rendre. Grâce à un parcours ludique et scénographique, ce musée retrace l’histoire de deux frères, André et Édouard qui ont repris l’entreprise familiale au bord de la faillite. Pionniers dans divers domaines et génies de l’innovation, ils ont marqué la ville de Clermont. Du premier pneu inventé par les frères Michelin aux dernières innovations techniques, en passant par les courses de vélos épiques, l’aventure Michelin commence.
Où dormir à Clermont-Ferrand ?
Coup de cœur pour l’hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, du nom d’un écrivain du pays qui vécut ici plusieurs années. Situé place Delille, à l’ombre des platanes, il propose une soixantaine de chambres, toutes portants le nom de personnages, de romans, de chroniques ou de lieux. Le matin, on grimpe au sixième étage pour déguster un petit-déjeuner et une vue sur les toits de la ville et les flèches de la cathédrale. Quand il fait beau, on aperçoit le puy de Dôme et la chaîne des Puys. Sur place, on trouve aussi une grande bibliothèque, une salle de fitness ainsi qu’un parking souterrain.