Entre train et voiture : comment combiner les modes de transport pour voyager plus loin et plus léger

Voyager en 2025 ne ressemble plus vraiment aux voyages d’il y a dix ans. Entre l’augmentation du prix des carburants, les infrastructures ferroviaires qui s’améliorent, les voitures électriques qui deviennent la norme, et l’envie croissante de découvrir autrement, une nouvelle façon de se déplacer s’impose : le voyage multimodal.

Train + voiture. Avion + vélo. TGV + sac à dos.
On ne choisit plus UN moyen de transport, on les combine. Et ça change tout.

Train + voiture : l’alliance la plus flexible

C’est sans doute le duo de mobilité le plus efficace. Le train vous amène loin, vite, sans contrainte, tandis que la voiture vous donne la liberté d’explorer les zones rurales, les petits villages, et tout ce que les lignes ferroviaires ne desservent pas.

C’est une pratique qui explose, notamment pour les week-ends improvisés : on prend un TGV pour Lyon, Marseille ou Strasbourg, puis on récupère un véhicule pour rayonner autour, visiter un parc naturel, ou tracer sa propre route.
Dans cette logique, la location de voiture à Paris avec Europcar s’intègre naturellement dans l’itinéraire de nombreux voyageurs qui veulent limiter leur temps de trajet tout en conservant une vraie autonomie une fois arrivés à destination.

Car + vélo : le roadtrip plus léger

Le vélo est en train de devenir un compagnon de route à part entière. On le glisse à l’arrière du véhicule, on choisit une région qui s’y prête (Loire, Jura, Bretagne, Provence), et on alterne.

• Le matin : route et découverte.
• L’après-midi : boucle cyclable.
• Le soir : un village, un repas local, une nuit au calme.

Cette forme de voyage plus lente et plus consciente séduit une nouvelle génération qui veut explorer en préservant son empreinte carbone et en renouant avec des rythmes plus doux.

Sac à dos + train + voiture : la micro-aventure moderne

Les micro-aventures de 48 ou 72h sont devenues un vrai phénomène.
On part avec un sac à dos, on prend le train pour s’éloigner rapidement de la ville, puis on loue une voiture pour atteindre les sentiers, les cascades, les plages, les lacs.
C’est une version modernisée du roadtrip : plus légère, plus simple, plus rapide.

L’objectif n’est plus d’enchaîner les kilomètres, mais de multiplier les expériences. Et pour ça, le multimodal fonctionne à merveille.

Et l’avion dans tout ça ? Vers une limitation individuelle à l’avenir ?

C’est l’un des sujets qui monte : dans un contexte de raréfaction des ressources, certains experts comme Jean-Marc Jancovici évoquent la possibilité — à long terme — d’un rationnement individuel du nombre de vols par personne.

L’idée choque parfois, mais elle repose sur une logique simple : le carburant aérien n’est pas facilement substituable, et la demande mondiale augmente.
Dans cette perspective, l’avion deviendrait un mode de transport que l’on utilise ponctuellement, de manière raisonnée, et que l’on combinerait davantage avec le train et la voiture pour compléter un itinéraire.

Voyager loin restera possible, mais voyager léger — au sens énergétique — deviendra essentiel.

Pourquoi le multimodal s’impose durablement

Si cette façon de voyager prend autant d’ampleur, c’est parce qu’elle répond à plusieurs tendances fortes :

• réduire la fatigue liée aux longs trajets routiers,
• optimiser le budget mobilité, souvent plus faible en combinant train + voiture,
• réduire son empreinte carbone,
• rendre les voyages plus accessibles, même pour des week-ends courts,
• s’adapter au manque de vols, ou à leur prix croissant,
• donner plus de place à la spontanéité et à l’imprévu.

Le voyage multimodal, c’est surtout une nouvelle philosophie : prendre le meilleur de chaque moyen de transport, et composer son trajet comme un puzzle.

Voyager plus loin, voyager mieux

2025 marque un tournant.
On voyage moins pour “consommer” une destination et davantage pour vivre une expérience fluide, sans contraintes, et plus respectueuse de l’environnement.
Le multimodal n’est pas une mode : c’est une réponse intelligente à l’époque, et une manière de continuer à explorer le monde sans le fragiliser davantage.

Et au fond, c’est peut-être ça, le vrai luxe moderne : voyager où l’on veut, comme on veut… mais plus léger.